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 PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin)

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MessageSujet: PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin)   PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin) EmptySam 3 Déc à 22:00

III La compréhension de l’économie pour s’en détacher

La force économique n’est pas une fin en soit, mais un moyen de développement : une évidence en voie de disparition. La maîtrise de l’économie est incontestablement l’arme absolue, pour toute société occidentale rationnelle. Pour qu’un gouvernement ait un poids politique conséquent il faut qu’il possède cette maîtrise :
- Sur le plan national : pour que la force économique « globale » revienne à l’état, la taille des groupes d’entreprises doit être limitée. Il n’est en aucun cas question d’une utopie communiste, l’ambition qui passe notamment par la propriété, la rentabilité, est nécessaire au fonctionnement d’une société de libertés. Il s’agit d’éviter qu’une dizaine de PDG puissent contrôler le pays. Parallèlement, dans un système référendaire, visant à responsabiliser l’ensemble des citoyens, la cohérence est de mise, aussi que peut-on espérer dans une spéculation d’actionnaire amateur dont on ne connaît plus les aboutissants ?, aboutissants qui peuvent comprendre notre propre licenciement. Cette notion de cohérence, d’intégrité a-t-elle une chance face au pseudo concret qu’est l’argent. En ce qui concerne la vague de délocalisation, la recherche scientifique et technique doit devenir la priorité suprême, on ne peut suivre la Chine en terme de coûts de main d’œuvre, seule la haute technologie peut nous empêcher d’être réduit à un pays en voie de sous développement, comme l’a été la Russie. Tout salarié étranger d’une entreprise française devra être rémunéré au minimum à un SMIG local, ce qui réduira l’intérêt des délocalisations et contribuera à l’élévation mondiale du niveau de vie.
- Sur le plan international : pour avoir une force à l’extérieur, l’Etat doit être l’intermédiaire lors d’échanges de produits « usuels » entre les diverses corporations de producteurs et les différents pays, ce qui permettra plus d’échanges de pays à pays et d’avoir ainsi la possibilité d’instaurer une notion de politique nationale dans le commerce, et d’établir des liens forts avec d’autres gouvernements dont l’idéal se rapproche de celui de notre gouvernement. Une charte de comportement social et environnemental sera établie, et toute entreprise ne s’y conformant pas alors qu’elle en a les moyens ne pourra importer ses produits sur notre territoire. En dehors de quelques grands groupes, cela est très difficile à contrôler, c’est pourquoi il faut des partenariats privilégiés avec des pays ayant mis en place une charte similaire et la faisant respecter sur leur territoire.


IV La culture : de l’illusion et l’endormissement à la force de relativisation et de construction

Le terme art est aujourd’hui complètement galvaudé, on voit surtout un commerce exploitant jusqu’au bout des catégories complètement étriquées, avec un fond tantôt consensuel, tantôt rebelle ultra formaté. Il va sans dire que la tendance chez les diffuseur est plutôt de ne déplaire à personne, que de promouvoir la créativité (comme pour la politique). Face à cela, en dehors du remaniement de la masse média proposé précédemment, des espaces multi art, permettant d’exposer des toiles ou des sculptures, de projeter des films, de monter des concerts ou des pièces de théâtre…, doivent être construits et gérés par des associations ou mouvements artistiques. Lors de la fête de la musique, aucune autorisation d’occupation d’un lieu public ne sera accordée pour de concerts géants réunissant des « célébrités », afin de ne mobiliser les fonds publics (sécurité, média, emplacements) que pour la découverte d’artistes indépendants dont la diffusion est encore confidentielle.
Comme expliqué précédemment, le gouvernement promouvra les émissions d’ordre économique et géopolitique. Des émissions traitant de recherche et de droit seront également diffusées régulièrement.
Sur le chapitre de l’éducation : les enseignement réalisés par des professionnels se verront multipliés, ces professionnels devront être d’origines diverses à l’intérieur de chaque filière, et devront collaborer même avec des personnes provenant de la concurrence. La sectorisation de la scolarité disparaîtra et chaque ville importante se spécialisera dans un registre de formation, de façon à optimiser les moyens en terme de matériels spécifiques, à rassembler les spécialistes, à donner un avant goût de l’ensemble du secteur d’activité, permettant de se spécialiser de façon plus poussée en possédant les données nécessaires.
Le gouvernement favorisera la disparition progressive des grandes surfaces généralistes inhumaines détruisant peu à peu la qualité et le goût sous toutes ses formes. En aucun cas une entreprise ou un groupe d’entreprise assurant une activité de distribution, ne pourra distribuer des produits fabriqués en interne ou dans une de ses filiales.
La valeur de la légion d’honneur devra être revue, afin de respecter le sacrifice de certains de nos ancêtres, et pour cela, plusieurs de ces médailles devront être restituées.


V Pas de système idéal, à la limite un renouvellement idéal

Pour que l’Etat fonctionne il faut des outils forts et clairs, aussi au niveau du financement ne seront maintenus que l’impôt sur le revenu qui est encore le plus juste et ne comportera qu’un seul prélèvement, finis les lignes CSG et autres…, et l’impôt sur la fortune, qui comprendra une surtaxe si l’essentiel de la fortune est sous forme d’argent ou d’actions de façon à inciter à l’achat. La TVA sera supprimée. A noter qu’à titre de symbole, les plus grandes fortunes ne seront pas acceptées sur notre sol.
Le citoyen n’aura plus à réaliser toute une suite de démarches pour la moindre demande ou mise en règle, il s’adressera à un unique service chargé de collecter les requêtes de tous, le reste sera géré en interne. En cas de blocage d’un dossier ce service informera un inspecteur d’Etat chargé du bon déroulement des démarches, lequel déterminera les causes et prendra les mesures adéquates et informera régulièrement la direction des services administratifs des disfonctionnements récurrents.
La justice devra devenir abordable, car il ne sert à rien d’élaborer des lois si la majorité d’entre-nous ne peux faire valoir tous ses droits. L’application des décisions de justice ne sera plus payante (frais d’huissiers notamment), un service de conseil juridique gratuit sera mis en place de façon généralisée. De même, les frais d’avocat de la partie plaignante seront avancés par l’Etat, quitte à être remboursés par le plaignant en cas d’abus caractérisé.
Afin que le système fonctionne aux mieux, la motivation, le sens du dévouement à la tâche, au public… conditionnera de façon beaucoup plus importante l’entrée dans la fonction publique. Un service de testeurs de service public verra le jour.
Un manque de motivation caractérisé doublé d’une attitude « irrespectueuse » engendrera, après vérification filmée, des sanctions pouvant aller d’une suspension provisoire à la révocation. En cas d’abus de pouvoir que ce soit au sein de l’Etat, d’une région, d’un département, ou d’une municipalité, tout citoyen pourra preuve à l’appui recourir aux services des inspecteurs et commissaires d’Etat qui rendront des comptes directement au gouvernement.
Dès le départ il faut se soucier de l’avenir d’un tel système et organiser le renouvellement de son fonctionnement avant même d’être confronté à des blocages, c’est pour cela que sera instauré le service d’anticipation qui extrapolera les tendances émergentes de notre société, car un système fixe ne saurait être en phase avec un peuple vivant.


Sens de la gestation :

Redorer l’économie car cela est nécessaire pour entreprendre, mais parallèlement réduire l’importance de l’argent en donnant des raisons, à chacun, de s’investir personnellement, de croire profondément à d’autres valeurs. Et puis surtout que chacun soit beaucoup plus responsable de notre évolution.

Remarques : - Les cinq notions abordées, à travers les différents paragraphes de ce projet, ne sont pas isolables, mais sont en interaction, on ne peut changer profondément un aspect de notre fonctionnement sociétale de façon isolée, alors qu’à priori très peu de modifications n’ont pas d’effet en cascade.
- Je me suis penché avant tout sur les aspects auxquels une participation constructive et les capacités de mise en œuvre des orientations me paraissent subordonnées, cependant d’autres sujets plus ou moins éloignés sont évoqués à titre d’exemple de propositions qui pourraient figurer en tant que mesures préconisées par le gouvernement lors des référendums annuels. Car si le but premier est d’instaurer est de refonder une démocratie citoyenne et civique, il me paraît nécessaire de citer quelques idées fortes allant au-delà, car après l’instauration d’un tel mécanisme d’évolution, le gouvernement, bien que n’ayant pas le monopôle en la matière sera amené à proposer différentes solutions pour chaque préoccupation.
- Si je n’ai pas parlé d’Europe dans les propositions que j’ai émises, c’est que je pense que l’on doit d’abord ce positionner et prendre de la force, ce que l’union avec les pays nous entourant ne nous promet pas actuellement. Pour moi, l’Europe était déjà trop hétérogène avant l’élargissement, je pense plutôt à un rapprochement sélectif : avec les pays « modernes » sur le plan économique et social (comme la Suède), les pays qui auront un objectif de « qualité » de vie proche du notre et qui sont près à faire des compromis relatifs, enfin je souhaiterais un lien particulier avec des pays ayant une volonté politique socialement forte, comme le Brésil, et ce bien que la réussite de Lula semble inégale. Si l’on prend le cas de la sauvegarde de l’agriculture, l’Etat doit favoriser l’organisation de coopératives qui permettront de court-circuiter les grandes surfaces avec des produits moins chers, une marge plus importante pour les producteurs et un meilleur suivi de la qualité. Ces coopératives augmenteront le poids des agriculteurs, limiteront l’importance des subventions, faciliteront l’intervention de l’Etat dans le cadre du commerce extérieur, donneront un aspect plus humain, et renforceront le terroir. A noter que les surplus de production ne pouvant être vendus sans engranger une perte de subvention (tant qu’elles existent) ne seront plus détruits mais acheminés par l’Etat jusqu’aux populations souffrant de famine ou à des organisations d’aide humanitaire.
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Jérôme
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Jérôme


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MessageSujet: Re: PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin)   PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin) EmptyDim 4 Déc à 4:07

Bienvenue sur ce forum Reflet et merci pour tes proposition (ou plutôt pour nous avoir exposé tes idées).

Ton texte est très dense, et je dois avouer qu'il y a certains points sur lesquels je suis en désaccord avec toi. Je ne vais pas m'éterniser dessus, mais je tiens à commenter un de ton texte en particulier :

Citation :
- Une constitution n’est pas censée comporter une orientation politique. De plus cette orientation politique me semble faire tant de compromis que l’on a pu dire qu’elle était sociale et libérale ; elle comportait des éléments qui me paraissent incompatibles. On surcharge un texte alors que l’on n’a pas d’autre ligne directrice que de plaire à tous les gouvernements, chacun a droit à son petit su-sucre ; mais s’il n’y a pas d’entité, ce n’est pas gênant? Un contenant policé, mais vide de sens, de cohérence, de force…
Nous avons très longuement débattu du Traité Constitutionnel Européen sur ce forum, et la critique que tu soulèves a déjà fait l'objet d'un débat.
Je ne vais pas me répéter, mais je tiens à te faire remarquer que l'Europe que nous construisons depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale est une Europe libérale. Ce Traité allait donc logiquement aussi dans le sens du libéralisme.

Par ailleurs, même si elle avait effectivement été à la fois "sociale et libérale" pour reprendre tes mots, je ne vois pas en quoi cela aurait été incompatible. Au MLC, nous rejettons cetle approche dualiste 'social VS libéral', 'gauche VS droite' : c'est absurde ! Seul les extrèmes aujourd'hui ne proposent QUE du social ou QUE du libéral (et encore) : il faut savoir être ouvert, ne pas faire preuve de rigidité si l'on désire construire une société plus vivable.
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MessageSujet: Re: PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin)   PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin) EmptyDim 4 Déc à 13:01

Première remarque qui t'es addressée en tant qu'administrateur: c'est la première fois que je suis obligé de couper mon texte pour le poster en tant que sujet dans un forum!

Jérôme a écrit:
Ce Traité allait donc logiquement aussi dans le sens du libéralisme.

Je n'ai fais que survoler ce texte qui est selon moi très interprétable, difficile de savoir ce que chaque ligne va engendrer. De toute façon si la plus part des gens ont voté non, c'est parce que l'orientation était insynthétisable.

Jérôme a écrit:
Par ailleurs, même si elle avait effectivement été à la fois "sociale et libérale" pour reprendre tes mots, je ne vois pas en quoi cela aurait été incompatible. Au MLC, nous rejettons cetle approche dualiste 'social VS libéral', 'gauche VS droite' : c'est absurde ! Seul les extrèmes aujourd'hui ne proposent QUE du social ou QUE du libéral (et encore) : il faut savoir être ouvert, ne pas faire preuve de rigidité si l'on désire construire une société plus vivable.

Ce n'est pas une question d'ouverture, je n'ai jamais dis que l'on ne pouvait pas sortir de cette opposition, j'essaye de me baser sur un autre schéma, mais tu ne peux pas dire je serais social et libéral, ce sont 2 termes totalement opposés et extrêmes, tu ne peux pas faire de mélange égalitaire. Je veux faire différent, je ne veux pas faire un mélange de tout pour montrer que je suis ouvert, alors que je pense que le social-libéralisme n'existe pas, pour l'instant certains prône un libéralisme socialement aménagé quand à un socialisme qui ne se coupe pas du libéralisme, je ne connais pas encore de réprésentant, mais dans un modèle systèmique l'un primera toujours sur l'autre. En fait pour moi le libéralisme est, en tant que gestion inhumaine, forcément anti démocratique et le socialisme et une évidence de la démocratie et ne constitue pas un programme. Quand à ma proposition laisse t-elle transparaître une rigidité, difficile de faire moins rigide qu'une démocratie participative, à part une démocratie directe, mais ce serait alors tellement peu rigide que ça ne résisterait pas.

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Jérôme
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MessageSujet: Re: PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin)   PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin) EmptyDim 4 Déc à 13:30

Citation :
Première remarque qui t'es addressée en tant qu'administrateur: c'est la première fois que je suis obligé de couper mon texte pour le poster en tant que sujet dans un forum!
Nous sommes deux à être surpris : moi, c'est la première fois que je vois un membre créer deux posts différents pour un même sujet au lieu de poster les deux parties l'une après l'autre dans un même post Wink

Citation :
Je n'ai fais que survoler ce texte qui est selon moi très interprétable, difficile de savoir ce que chaque ligne va engendrer. De toute façon si la plus part des gens ont voté non, c'est parce que l'orientation était insynthétisable.
Erreur : si la plupart des gens ont voté NON, c'est simplement parce qu'ils ont voté à côté ! La masse qui a voté NON l'a fait pour punir le gouvernement actuel ou parce qu'elle ne voulait pas des Turcs dans l'Europe : des raisons qui n'ont strictement rien à voir avec ce Traité en somme.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il est absurde de parler du "NON de gauche" selon moi : le NON du peuple n'a pas été un NON de gauche pas plus qu'un NON de droite. Il a simplement montré que les gens ne savaient pas pourquoi ils votaient.

Citation :
En fait pour moi le libéralisme est, en tant que gestion inhumaine, forcément anti démocratique et le socialisme et une évidence de la démocratie et ne constitue pas un programme.
Tu as une vision assez tranchée des choses : le libéralisme, c'est aussi la défense farouche des libertés fondamentales (dont la liberté d'entreprendre). En ce sens, le libéralisme va tout à fait dans le sens des valeurs démocratiques (peut-être ici plus que le socialisme, qui est une idéologie plus penchée pour l'égalité de moyens entre les individus).
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MessageSujet: Re: PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin)   PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin) EmptyDim 4 Déc à 20:00

Jérôme a écrit:
Nous sommes deux à être surpris : moi, c'est la première fois que je vois un membre créer deux posts différents pour un même sujet au lieu de poster les deux parties l'une après l'autre dans un même post Wink

Certes j'aurais pu faire autrement mais il n'empêche que le sujet serait coupé et que la taille des pages me semble bien réduite. Mais ne le prend pas mal, c'est juste que je ne comprends pas l'existence de cette contrainte. Si tu veux regrouper les deux sujets ou les supprimmer pour pour les remplacer par un unique...

[quote="Jérôme"]Il a simplement montré que les gens ne savaient pas pourquoi ils votaient.
Citation :


C'est exactement ce que je disais par insynthétisable

[quote="Jérôme"]Tu as une vision assez tranchée des choses : le libéralisme, c'est aussi la défense farouche des libertés fondamentales (dont la liberté d'entreprendre). En ce sens, le libéralisme va tout à fait dans le sens des valeurs démocratiques (peut-être ici plus que le socialisme, qui est une idéologie plus penchée pour l'égalité de moyens entre les individus).

C'est sur ce point que l'on ne se comprend pas: je suis contre un fonctionnement libéral qui signifie la non intervention de l'Etat, mais je suis pour une liberté d'entreprendre et je priviliégie le paternalisme. Mais sans pouvoir économique (ce qui est de plus en plus le cas), l'Etat aura beau avoir les meilleures volontés, il ne dirigera pas grands choses (voir Jospin), c'est en ce sens qu'il faut faire un choix: soit ce sont les multi-nationales qui mènent la danse, soit c'est l'Etat, la deuxième solution me paraît plus démocratique, mais on peut toujours imaginer des élections de PDG. Cela ne veut pas dire que l'on ne fonctionne plus que par collectivisme, mais juste que ce serait l'Etat qui gère les flux en les mettant au service de sa politique (voir le projet de charte sociétale et environnementale qui figure dans mon texte). Le libéralisme et une voie aussi extrême que le communisme, je ne suis ni pour l'un ni pour l'autre, et justement je n'utilise pas non plus les deux termes de façon accolée, car cela n'a aucun sens. Je cherche une autre voie c'est tout. Je lutte forcement plus contre le libéralisme car le communisme n'est plus très menaçant. Le libéralisme, on est en plein dedans, et est-ce le bohneur général?, peut-être tellement dedans que c'est peut-être pour cela que tu ne vois plus rien d'extrème dans ce terme, ce doit être devenu banal.
Peut-être que je me trompe mais pour moi ce à quoi aspire la majorité, c'est avoir un emploi et donc il faut qu'il reste des patrons même s'il est intéressant d'avoir également des coopératives, et ce qu'ils demandent c'est juste que l'entreprise ne conduise pas leur vie de citoyen, et je pense que l'on peut compter sur les patrons de PME et PMi, qui sont parfois autant dans la merde que l'employé, si ce n'est plus, mais pas sur ce système d'actionnariat multinationnal qui déresponsabilise à outrance. Je suis avant tout démocrate et je ne vois pas comment tu peux me contredire quand j'exprime le fait que ce qui menace le plus la démocratie, ce sont ces grands pouvoirs économiques totalitaires.
En fait c'est en ce point que je te reproche ton manque de nuance: je suis pour un système où l'Etat a un pouvoir économique, ce qui ne veux pas dire que je prône le collectivisme. Historiquement, il est vrai qu'une entrée de l'Etat dans le pouvoir économique nationnal s'est traduit en règle générale par du collectivisme, mais cela ne veut pas dire que c'est inéluctable, ayons un peu d'imagination, je n'ai assurrement pas pensé à tout, mais mon ébauche de projet comporte un modèle qui suit cette ligne, je ne pense pas tomber dans le collectivisme, et de toute façon je me pose la question de savoir si je dois aborder le domaine économique car sans force économique on n'aura beaucoup de difficultés pour construire (et il y a en plus une grosse attente générale d'imagination quant-au système économique) ou si je ne dois pas l'aborder car cette question n'ai pas nécessaire dans le cadre de l'instauration d'une participation constructive, mais sera sujet d'un débat participatif.
Tu parles d'ouverture, j'aimerais pas me sentir catalogué, comme gauchiste juste parce que je lutte contre le libéralisme. Tu dis pourtant refuser de t'en tenir à gauche/droite, donc à libéralisme/communisme, ce qui veut dire que je ne suis pas communiste parce que je refuse le libéralisme, non?
Les querelles viennent souvent de désaccords quand à la représentation des mots employés, tu as flashé sur certains dont je n'ai pas forcément la même définition, pour moi libéralisme social, c'est comme une dictature démocratique, ça n'existe pas. Ca ne veut pas dire que je refuse de voir les règles d'une économie mondiale, je ne veux pas non plus supprimer toute liberté d'entreprendre, je veux que l'Etat français pèse dans le monde en tant que représentant de l'économie du pays, que l'économie qui n'est qu'un outil serve une cause commune à la majorité des citoyens, dont l'Etat est le représentant particulièrement à l'extérieur, et qui pour intervenir a besoin d'être puissant à l'intérieur. En fait je suis pour un protectionnisme relatif qui n'ouvre complètement ses portes qu'aux pays ayant les mêmes ambitions démocratiques, l'alliance économique au service d'une position politique. Grosso modo, face au libéralisme, il y a ceux qui le prônent, ceux qui l'acceptent, ceux qui le regrettent mais ne savent pas le limiter et préfèrent l'accompagnement à la transition, ceux qui ne veulent pas voir sa puissance. Disons que je n'en veux pas, que je vois sa force, que je veux rentrer dans sa logique pour mieux lui faire face, que je ne renonce pas malgrès son assise. C'est cette glissade actuelle vers le libéralisme qui est de plus en plus extrême, ma position se veut juste suffisamment forte face à cette tendance, car le libéralisme ne se module pas, c'est un constat de plus en plus criant, après à nous de ne pas tomber non plus dans l'excès de la nationnalisation sans borne, de la disparition de la propriété et autres sociétés soit disant idéales qui ne sont pas plus humaines que les sociétés ultra-libérales. C'est pour cela que je me tourne vers une démocratie participative, l'économie est juste un point qui peut être moteur, stabilisateur ou de mise en confiance vers la découverte de nouvelles voies, mais, comme je le disais, ce n'est pas forcément un point à aborder avant la mise en place du système de participation. Donc en dehors de cet aspect que penses-tu du projet?
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Cohn-Bendit
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MessageSujet: Re: PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin)   PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin) EmptyDim 4 Déc à 20:52

La France est actuellement à droite, et on sait que la droite est traditionnellement pour un plus grand libéralisme économique. Alors si les électeurs font le choix, par le biais des politiques qu'ils élisent, d'une plus grande libéralisation économique, j'ai du mal à voir en quoi le libéralisme est anti-démocratique...
Un sondage sorti après le reférendum du 29 mais a indiqué que plus de 70% des Français approuvaient l'économie de marché.

Je tiens à dire quelques mots sur le référendum : je suis profondément attaché au projet européen, et je considère le vote des Français du 29 mai comme la pire erreur qu'ils pouvaient faire, et les (jeunes) personnes qui votaient non au Traité et que je connaissais tenaient exactement le même discours : "Tous face à l'ultra-libéralisme, à bas le Traité-Giscard, etc. ... autant de discours que je trouve complètement décalés de la réalité. Alors, certes, on peut avoir des rêves, des ambitions pour son pays, mais y a un moment ou il faut être un peu plus réaliste que ça, se dire que l'Europe se fait à 25, et que ce Traité est un compromis difficile entre 25 peuples où leurs intérêts se croisent sans se heurter. Bien sûr qu'on pouvait en attendre plus, moi même j'aurais voulu aller plus loin en matière politique, en matière sociale et environnementale. Mais il faut comprendre que l'Europe se fait à petits pas (malheureusement).

C'est une argumentation que j'ai déjà faite sur ce forum, mais tant pis, je la réitère (je préviens, pour ceux qui auraient une impression de déjà vu, que j'ai fait du copié-collé avec deux ou trois paragraphes, désolé... Confused :
Comme tu le sais, toute la guerre froide (plus de 40 années d'histoire européenne et mondiale) est basée sur l'opposition entre le communisme et le libéralisme, et il se trouve que le libéralisme a gagné. Je comprends cependant que l'on puisse souhaiter une alternative à ce système, qui a des avantages bien sûr, mais aussi des inconvénients (comme tous les modèles de société, l'homme étant homme, et donc imparfait), mais il faut le dire - et ce n'est pas du fatalisme, je ne fais que constater le monde dans lequel nous vivons - : le libéralisme, aujourd'hui, en 2005, n'est plus un choix de société : c'est une réalité politique et économique mondiale. On ne choisit donc pas d'adhérer ou non dans le libéralisme, on y est, et cela depuis des décennies et des décennies. Pose-toi des questions, quand même la Chine et le Vietnam se tournent vers le capitalisme, et quand même le président brésilien Lula (qui était pourtant d'extrême gauche, qui a passé dix ans en prison pour cela, qui a lutté pour la défense des travailleurs) constate et accepte que nous soyons dans un monde libéral, où l'économie de marché domine, et qu'au lieu de le combattre, ce qui est voué à l'échec aujourd'hui, il faut s'y adapter.

Le seul moyen de mettre fin au libéralisme serait (soyons réalistes) une révolution anti-libérale, non pas à l'échelle de la France ou de l'Europe (qui ne tiendraient pas si elles étaient seules à le faire) mais à une échelle mondiale. Or, une telle hypothèse est inenvisageable, les peuples du monde entier, et en particulier d'Europe, d'Asie orientale et du Sud-Est, et d'Amérique, étant avides de libéralisme, et très attachés au modèle capitaliste (dans une très large majorité du moins ; un récent sondage indique, comme je l'ai dit, que plus de 70% des Français approuvaient le libéralisme et le concept de concurrence). Croire que l'on pourrait renégocier un meilleur traité (dans le sens de non-libéral) est donc une erreur monumentale.

D'autre part, le libéralisme offre cette particularité que les autres systèmes ne permettent pas : il permet d'adapter des politiques sociales en son sein (preuve en est de la France, de la Suède, du Danemark, de la Norvège...) si les peuples le souhaitent en votant à gauche. Bien sûr que ce traité constitutionnel n'était pas parfait, qu'il ne répondait pas à toutes les attentes, mais il ne comportait aucun recul par rapport aux anciens traité et à nos droits nationaux, que des avancées, puisqu'il constituait la première étape vers une Europe politique, qu'il permet une meilleure coordination des politiques économiques et sociales de l'Union en remplaçant et clarifiant tous les anciens traités, et puisqu'il avait l'avantage d'équilibrer les politiques économiques de l'Union par des objectifs sociaux et environnementaux inscrits dans les parties I et II, parties qui n'existent pas actuellement.

Mais il faut le répéter, le libéralisme n'est pas un choix, et à moins d'une révolution (parce que ce n’est pas par la démocratie que les communistes changeront le monde), il faudra bien accepter que le libéralisme est une réalité mondiale, et que l'Europe doit vivre dedans (ou alors construisons un mur de béton autour de nous et vivons dans notre petit monde anti-libéral).
En vérité je te le dis, les ultra-libéraux n’avaient pas besoin de ce Traité, ça fait longtemps qu’ils s’en passent. Les délocalisations et le chômage élevé n’ont pas attendu cette Constitution pour frapper. Non, ceux qui en ont besoin, ce sont ceux qui défendent des objectifs sociaux et environnementaux inscrits dedans, et c'est pourquoi tous les Partis de centre et de gauche ont appelé à voter oui. Sinon, seuls des partis extrêmes et le Parti conservateur anglais ont appelé à voter non.

N'oublions pas que 24 pays nous accompagnent, que nous ne sommes par conséquent pas seul, et qu'un Traité d'une telle ampleur est forcément le résultat de compromis ; il ne s'agit donc pas d'imposer par le biais de l'Union notre idéal de société aux autres (qui n’en voudraient d’ailleurs pas tous), mais d’essayer de construire le meilleur modèle possible avec eux, de façon pragmatique, et avec raison et réalisme. Nous avons des envies et des projets qui nous sont propres, mais veut-on faire l’Europe seuls ou avec les autres ?

On a essayé l'interventionnisme d'Etat sous toutes les lattitudes, en Russie, en Roumanie, en Yougoslavlie, en Albanie, en Angola, en Mongolie, au Laos, au Cambodge, au Nicaragua, à Cuba... Nulle part cela a marché, et les peuples d'Europe n'en veulent pas (ou plus) ! Le discours des premiers communistes est dépassé, et je ne sais pas combien de milliers de morts faudra-t-il encore pour que les gens comprennent que le communisme ne marche pas. Dans les pays communistes et socialistes, les gens n'innovaient pas. En Europe de l'Est, hors mis dans les domaines militaire et spacial, on a jamais si peu innover que sous l'ère soviétique.
Et le libéralisme est un modèle, mais c'est surtout celui qui représente le mieux la nature humaine : l'homme est un loup pour l'homme, et il a besoin de posséder, d'où la propriété privée, tout comme le chien pisse pour marquer son territoire, et a donc besoin d'un territoire à posséder.
Et puis merde, on profite tous comme des dingues du libéralisme : on consomme, j'ai un ordi, toi aussi, t'as sûrement un portable, et on est bien content que le libéralisme, plus que le socialisme ne l'a jamais fait, permette l'innovation. Les gens sont sûrs d'avoir un travail dans un pays à gauche, mais on est pas sûrs qu'ils travaillent, parce que l'homme est fénéant quand il peut, et je ne croît pas être pessimiste en l'écrivant. On a l'impression que le libéralisme, c'est l'enculé de patron qui est viré pour incompétence et qui reçoit 38 millions d'euros d'indemnités, mais c'est pas ça le libéralisme, le libéralisme, c'est un modèle politique et social qui se définit essentiellement en quatre points : liberté de posséder (propriété privée), liberté d'entreprendre (innovations), et liberté d'échanger (libre-échange), avec ce que cela implique : la concurrence. Après, il y a l'ultra-libéralisme, c'est à dire les dérives et les excès du libéralisme, que je combas aussi quand ils sont injustes.
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MessageSujet: Re: PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin)   PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin) EmptyVen 9 Déc à 14:14

Cohn-Bendict a écrit:
La France est actuellement à droite, et on sait que la droite est traditionnellement pour un plus grand libéralisme économique. Alors si les électeurs font le choix, par le biais des politiques qu'ils élisent, d'une plus grande libéralisation économique, j'ai du mal à voir en quoi le libéralisme est anti-démocratique...
Un sondage sorti après le reférendum du 29 mais a indiqué que plus de 70% des Français approuvaient l'économie de marché.

Parce que pour toi les 82% de français, qui se sont exprimés à l'occasion des dernières présidentielles, souhaitaient un Etat plus libéral? Quant-aux législatives je n'ai plus les chiffres en tête, mais de toute façon, le refus de la cohabitation et le choc de l'élection qui venait de se produire avait déjà fait pencher la balance.
Une dictature peut alors être démocratique...
Tu veux faire une politique radicalement différente et tu sors des chiffres de sondage, auxquels tu fais dire ce que tu veux.
La plus part veulent d'abord exister, or le libéralisme n'est pas plus humain que le collectivisme.


Cohn-Bendict a écrit:
Je tiens à dire quelques mots sur le référendum : je suis profondément attaché au projet européen, et je considère le vote des Français du 29 mai comme la pire erreur qu'ils pouvaient faire, et les (jeunes) personnes qui votaient non au Traité et que je connaissais tenaient exactement le même discours : "Tous face à l'ultra-libéralisme, à bas le Traité-Giscard, etc. ... autant de discours que je trouve complètement décalés de la réalité. Alors, certes, on peut avoir des rêves, des ambitions pour son pays, mais y a un moment ou il faut être un peu plus réaliste que ça, se dire que l'Europe se fait à 25, et que ce Traité est un compromis difficile entre 25 peuples où leurs intérêts se croisent sans se heurter. Bien sûr qu'on pouvait en attendre plus, moi même j'aurais voulu aller plus loin en matière politique, en matière sociale et environnementale. Mais il faut comprendre que l'Europe se fait à petits pas (malheureusement).

Je n'attend rien de génial de la part de l'ex Président Giscard, un être totalement démago, sans charisme, et qui rejette les responsabilités de sa défaite au dernières régionnales sur ses collaborateurs. Quant-à l'Europe, je trouve au contraire que cela va beaucoup trop vite, on élargit encore alors qu'il n'y a pas eu de position commune face à l'attitude des Etats-Unis. Et que des pays comme le royaume uni donne à condition de récupérer la majeure partie de leurs contributions.


Cohn-Bendict a écrit:
Le seul moyen de mettre fin au libéralisme serait (soyons réalistes) une révolution anti-libérale, non pas à l'échelle de la France ou de l'Europe (qui ne tiendraient pas si elles étaient seules à le faire) mais à une échelle mondiale. Or, une telle hypothèse est inenvisageable, les peuples du monde entier, et en particulier d'Europe, d'Asie orientale et du Sud-Est, et d'Amérique, étant avides de libéralisme, et très attachés au modèle capitaliste (dans une très large majorité du moins ; un récent sondage indique, comme je l'ai dit, que plus de 70% des Français approuvaient le libéralisme et le concept de concurrence). Croire que l'on pourrait renégocier un meilleur traité (dans le sens de non-libéral) est donc une erreur monumentale.


Je pense bien entendu à propager des idées anti-libérales dans le monde, soutenir une contestation à l'extérieur, créer des alliances ou la politique prime sur l'économie.
Je ne sais pas si cette partie m'est addressée personnellement ou si c'est encore du copier-coller, mais je n'ai jamais exprimer la volonté de voir disparaître la concurence. Nuance tes propos.

Cohn-Bendict a écrit:
D'autre part, le libéralisme offre cette particularité que les autres systèmes ne permettent pas : il permet d'adapter des politiques sociales en son sein (preuve en est de la France, de la Suède, du Danemark, de la Norvège...) si les peuples le souhaitent en votant à gauche. Bien sûr que ce traité constitutionnel n'était pas parfait, qu'il ne répondait pas à toutes les attentes, mais il ne comportait aucun recul par rapport aux anciens traité et à nos droits nationaux, que des avancées, puisqu'il constituait la première étape vers une Europe politique, qu'il permet une meilleure coordination des politiques économiques et sociales de l'Union en remplaçant et clarifiant tous les anciens traités, et puisqu'il avait l'avantage d'équilibrer les politiques économiques de l'Union par des objectifs sociaux et environnementaux inscrits dans les parties I et II, parties qui n'existent pas actuellement.


Comment explique tu l'échec de la politique Jospin?
Là encore lis ce que j'ai dis, le traité de Nice est pour moi un recul, et l'on nous demande cette fois notre avis sur ce traité à travers le traité constitutionnel, si je vote oui, je cautionne ce traité, qui jusqu'à alors n'avait pas fait l'objet d'un référendum. D'autre part j'ai également dis, que ce traité constitutionnel déborde complètement de l'aspect constitution avec la partie III.

Cohn-Bendict a écrit:
Mais il faut le répéter, le libéralisme n'est pas un choix, et à moins d'une révolution (parce que ce n’est pas par la démocratie que les communistes changeront le monde), il faudra bien accepter que le libéralisme est une réalité mondiale, et que l'Europe doit vivre dedans (ou alors construisons un mur de béton autour de nous et vivons dans notre petit monde anti-libéral).
En vérité je te le dis, les ultra-libéraux n’avaient pas besoin de ce Traité, ça fait longtemps qu’ils s’en passent. Les délocalisations et le chômage élevé n’ont pas attendu cette Constitution pour frapper. Non, ceux qui en ont besoin, ce sont ceux qui défendent des objectifs sociaux et environnementaux inscrits dedans, et c'est pourquoi tous les Partis de centre et de gauche ont appelé à voter oui. Sinon, seuls des partis extrêmes et le Parti conservateur anglais ont appelé à voter non.


Je te l'ai dis, je pense à un anti libéralisme offensif (à l'américaine). Arrête avec le copier-coller, je n'ai jamais dis que ce traité constitutionnel était pro ultra libéral, pour moi il y a tout et n'importe quoi dans ce texte. On a bien vu que la gauche modérée n'était pas anti libérale, elle a voté oui parce qu'elle s'était toujours présentée comme le moteur de la construction européenne et qu'elle ne pouvait ce permettre de voter non. Je te retourne la remarque, la droite a voté oui...

Cohn-Bendict a écrit:
N'oublions pas que 24 pays nous accompagnent, que nous ne sommes par conséquent pas seul, et qu'un Traité d'une telle ampleur est forcément le résultat de compromis ; il ne s'agit donc pas d'imposer par le biais de l'Union notre idéal de société aux autres (qui n’en voudraient d’ailleurs pas tous), mais d’essayer de construire le meilleur modèle possible avec eux, de façon pragmatique, et avec raison et réalisme. Nous avons des envies et des projets qui nous sont propres, mais veut-on faire l’Europe seuls ou avec les autres ?

Ce qui se passe au nivau de l'Europe, c'est de la politique d'arrière boutique, il n y a pas d'idéologie forte: Je t'échange mes pokémons contre tes bisounours.
Mieux vaut moins d'adhérents, mais des orientations plus marquées.

Cohn-Bendict a écrit:
On a essayé l'interventionnisme d'Etat sous toutes les lattitudes, en Russie, en Roumanie, en Yougoslavlie, en Albanie, en Angola, en Mongolie, au Laos, au Cambodge, au Nicaragua, à Cuba... Nulle part cela a marché, et les peuples d'Europe n'en veulent pas (ou plus) ! Le discours des premiers communistes est dépassé, et je ne sais pas combien de milliers de morts faudra-t-il encore pour que les gens comprennent que le communisme ne marche pas. Dans les pays communistes et socialistes, les gens n'innovaient pas. En Europe de l'Est, hors mis dans les domaines militaire et spacial, on a jamais si peu innover que sous l'ère soviétique.
Et le libéralisme est un modèle, mais c'est surtout celui qui représente le mieux la nature humaine : l'homme est un loup pour l'homme, et il a besoin de posséder, d'où la propriété privée, tout comme le chien pisse pour marquer son territoire, et a donc besoin d'un territoire à posséder.
Et puis merde, on profite tous comme des dingues du libéralisme : on consomme, j'ai un ordi, toi aussi, t'as sûrement un portable, et on est bien content que le libéralisme, plus que le socialisme ne l'a jamais fait, permette l'innovation. Les gens sont sûrs d'avoir un travail dans un pays à gauche, mais on est pas sûrs qu'ils travaillent, parce que l'homme est fénéant quand il peut, et je ne croît pas être pessimiste en l'écrivant. On a l'impression que le libéralisme, c'est l'enculé de patron qui est viré pour incompétence et qui reçoit 38 millions d'euros d'indemnités, mais c'est pas ça le libéralisme, le libéralisme, c'est un modèle politique et social qui se définit essentiellement en quatre points : liberté de posséder (propriété privée), liberté d'entreprendre (innovations), et liberté d'échanger (libre-échange), avec ce que cela implique : la concurrence. Après, il y a l'ultra-libéralisme, c'est à dire les dérives et les excès du libéralisme, que je combas aussi quand ils sont injustes.

Tu as oublié la tentative d'Allende au Chili.
JE N'AI PAS DIS QUE J'ETAIS POUR LA SUPPRESSION DE LA CONCURENCE, DE LA LIBERTE D'ENTREPRENDRE.

En conclusion que veux-tu changer? Tu parles de réalisme, mais pourquoi crois-tu qu'on est en crise? parce que justement on est pour l'instant dans un libéralisme qui n'est pas encore tout à fait ultra, et c'est pour cela que l'on se fait bouffer, parce que l'on veut contraindre les entreprises tout en n'ayant pas de modèle, un libéralisme qui fonctionne au ralenti, et faire croire que le libéralisme est une valeur universelle, va nous mener si l'on ne veut pas passer à l'ultra, vers la faillite, ou si l'on veut s'en sortir, nous amener à penser qu'il faut justement hurler avec les loups de l'ultra.
Mouvement de lutte pour le changement? Je m'attendais à un peu plus d'imagination, un peu plus de combativité (car il est vrai que trouver une nouvelle voie et avancer contre le libéralisme n'est pas aisé, mais en dehors de passer à l'ultra, ce qui est nettement plus facile, que peut-on faire?).
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Pedro la main froide
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MessageSujet: Re: PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin)   PROJET en chrysalide face à l'ultimatum de 2007 (fin) EmptyLun 12 Déc à 13:35

affraid
faites attention avec vos longueurs de message, qui aurait le courage de lire tout ça d'un trait ?, prenez l'habitude de synthétiser
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